1535, Ste Angèle fonde à Brescia la Compagnie de Ste Ursule qui sera la première famille de vierges vivant dans le monde.
Son dessein est de mettre au service de l’Eglise, une nouvelle forme de vie religieuse où consécration à Dieu et mission soient intimement unies.
1574, La Compagnie s’établit en France.
1535, Ste Angèle fonde à Brescia la Compagnie de Ste Ursule qui sera la première famille de vierges vivant dans le monde.
Son dessein est de mettre au service de l’Eglise, une nouvelle forme de vie religieuse où consécration à Dieu et mission soient intimement unies.
1574, La Compagnie s’établit en France.
Des Ursulines en Rouergue dès le 17e siècle
1627, à Villefranche de Rouergue
1634, à Espalion
1670, à Entraygues
1806, à Malet.
Les Ursulines de Malet, « Union Sainte Angèle Mérici »
Aujourd’hui comme hier, la Congrégation des Religieuses Ursulines cherche à répondre aux besoins des hommes dans une perspective d’éducation sous des formes diverses. Malet est devenu une Communauté d’accueil
- pour les sœurs âgées ou malades,
- pour les sœurs de la Congrégation réunies en sessions, retraites,
- pour les groupes qui s’assurent des journées de formation permanente, de réflexion, retraites spirituelles,
- pour toute personne en quête de silence, de prière, d’amitié, de repos.
Le couvent de Malet, situé dans la vallée du Lot, à proximité du village de St Côme d’Olt, fut, durant de longs siècles, propriété de la Dômerie d’Aubrac.
En 1152, Hugues de Calmont céda le « mas de Malet » à la toute jeune communauté des Moines Hospitaliers d’Aubrac, fondée en 1122 par le comte Adalard de Flandre, pour l’accueil et la protection des pèlerins de St Jacques de Compostelle.
En raison de la douceur de son climat, Malet devint la résidence des moines malades, celle de la plupart des membres de la communauté durant l’été, et aussi celle des Doms.
Ils construisirent de vastes bâtiments, défrichèrent les terres avoisinantes, plantèrent des vignes…
Aujourd’hui encore le Couvent témoigne largement de l’œuvre des moines avec son magnifique portail d’entrée, de style Henri II, sa salle basse récemment restaurée, les bâtiments anciens à l’ouest de la cour, avec leurs fenêtres à meneaux, l’escalier de pierre aux marches usées sous les pas des moines, la cheminée de la salle actuelle de l’infirmerie, les armoiries du Cardinal d’Armagnac, évêque de Rodez et Dom d’ Aubrac de 1546 à 1585.
Vendu comme bien national en 1792, les moines étant dispersés, Malet fut racheté par le régisseur de la propriété des moines, Monsieur Guichard, qui résolut d’y établir une école et fit appel à l’Union Chrétienne de Mende pour obtenir une religieuse éducatrice.
Jeanne Planchon, née à St Chély d’Apcher en 1780, arriva à Malet en 1806 et y fonda une Congrégation d’Ursulines, dont la première Supérieure générale fut Jeanne Guichard, petite fille de Monsieur Guichard, née aux Banquets, sur la commune même de St Côme d’Olt.
La maison de Malet se développa au rythme de l’accroissement de la Communauté des Ursulines : les bâtiments alors existants furent surélevés, le superbe clocheton fut édifié dans le style du pays ; un nouvel édifice, à usage de pensionnat, fut construit vers 1870 ; l’érection de la chapelle et des deux bâtiments qui la jouxtent, en 1900, couronna l’ensemble.
Malet reste encore fidèle à sa vocation originelle : ce lieu figure toujours sur l’itinéraire des pèlerins de St Jacques ; seuls ou en groupes, ils n’hésitent pas à y faire halte.
Fidèle aussi aux appels de l’Eglise et du diocèse de Rodez, Malet est un lieu d’écoute et de Réconciliation.
Leave a Comment